26 septembre 2014
VERSAILLES
1- le château
Le château de Versailles fut la résidence des rois de France : Louis XIV, Louis XV et Louis XVI.
Le roi et la cour y résidèrent de façon permanente du 6 mai 1682 au 6 octobre 1789, à l'exception des années de la Régence de 1715 à 1723.
Le château s'étale sur 6,32 ha, et comprend 2 300 pièces.
(source pour tout l'article : wikipédia)
62 clichés
Extérieur
la maquette du Château Louis XIII (2ème château), 1634 (et seulement le bâtiment central), les bâtiments à l'avant du château sont de 1668 - Louis XIV, début des agrandissements
face au Château, sur la Place d'Armes : à gauche La Grande Ecurie, à droite La Petite Ecurie; construites sous la direction de l'architecte Jules Hardouin-Mansart et achevées respectivement en 1682 et 1681
La Galerie des Glaces
La galerie des Glaces ou Grande Galerie du château de Versailles est une galerie de grand apparat de style baroque du XVIIe siècle, destinée à éblouir les visiteurs du monarque absolu Louis XIV au faîte de son pouvoir.
Longue de 73 m, large de 10,50 m et éclairée par 17 fenêtres, elle est revêtue de 357 glaces, soit 21 glaces à chacune des 17 arches faisant face aux 17 fenêtres.
Elle a été conçue par l'architecte Jules Hardouin-Mansart, et construite entre 1678 et 1684.
Le peintre et décorateur Charles Le Brun en débute la décoration en 1680. La Galerie est inaugurée en 1684.
De par ses dimensions exceptionnelles de ses 357 glaces, la galerie est un véritable événement au XVIIe siècle. On y affirme les capacités de la manufacture des Glaces créée par Colbert en 1665 pour combattre la prééminence de Venise dans cette technique.
La moitié de la surface se compose de toiles marouflées (c'est-à-dire collées sur la voûte après avoir été exécutées). Ces dernières concernent les scènes les plus prestigieuses et ont été peintes par Le Brun lui-même, âgé de 60 ans au début des travaux. L'autre moitié est peinte directement sur la voûte.
La galerie des Glaces a été le cadre de grandes festivités comme :
-le mariage du dauphin futur Louis XVI avec Marie-Antoinette d'Autriche en 1770,
-la réception par le général de Gaulle du Président John Fitzgerald Kennedy et de son épouse,
- La réception donnée en l'honneur du dernier Shah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi par Valéry Giscard d'Estaing en 1974
- l'invitation des représentants du « G7 » par le Président François Mitterrand du 4 au 6 juin 1982.
La Galerie des Batailles
Cette galerie mesure 120 mètres de long sur treize de large et occupe la longueur du premier étage de l’aile du midi, en angle droit avec les appartements de la reine.
La galerie contient de vastes tableaux représentant les grands événements militaires de l’histoire de France. Hormis quelques-uns qui existaient déjà, la plupart ont été exécutés sur commande.
Les tableaux couvrent quatorze siècles de l’histoire de France, depuis la bataille de Tolbiac, livrée par Clovis en 496, jusqu’à celle de Wagram, remportée par Napoléon Ier en 1809.
Bataille d'Austerlitz (1805) ; esquisse d'après un original dans la collection Paillet en 1846, commandé par Napoléon Ier pour le plafond de la salle du Conseil d'État au palais des Tuileries à Paris, représentant l'Empereur accompagné de Jean Rapp ; de François Gérard 510×958cm 1810
Le Salon de la Paix
Du temps de Marie Antoinette, bien que faisant suite au Salon de la Guerre et à la Galerie des Glaces, le salon de la Paix faisait partie intégrante de l'appartement de la souveraine. C'était un peu son salon des jeux. Celle-ci y perdait des sommes folles, qui étaient immédiatement couvertes par le roi.
Louis XV offrant ses deux filles en témoignage de paix à l'Europe, de François Lemoyne, tableau daté de 1729. Le jeune souverain, âgé de dix-neuf ans, tend un rameau d'olivier et reçoit ses deux filles jumelles, Louise-Elizabeth et Anne-Henriette, des mains de la Fécondité et de la Piété.
La Chambre de la Reine
Bien que chambre à coucher, cette pièce du château est, comme la Grande Chambre du Roi, un « lieu de mises en scènes théâtrales » : le coucher de la reine, mais aussi adoptions publiques des Enfants de France, etc.
De chaque côté du lit royal, une porte donnait accès aux passages de Versailles, permettant ainsi à la souveraine de se rendre directement dans les chambres de ses enfants.
Meuble serre-bijoux offert par la Ville de Paris à Marie-Antoinette en 1787, Versailles, musée national du château. Ce meuble est orné de panneaux peints sous verre par Degault, de plaques en porcelaine de Sèvres et de bronzes, vraisemblablement de Thomire.
Le Salon des Nobles de la Reine
Cette salle est située entre l'antichambre du Grand Couvert et la chambre de la Reine et faisait office de seconde antichambre de l'appartement.
Lorsque l'antichambre du Grand Couvert était encore salle des gardes, le salon des Nobles tenait lieu d'unique antichambre pour la reine. Il devient ensuite seconde antichambre de l'appartement, précédant la chambre de la souveraine.
On l'appelle également le Salon de la reine ou le Grand Cabinet de la reine.
C'est là où la reine de France ou les dauphines qui occupèrent l'appartement donnent leurs audiences et tiennent leur cercle.
L'antichambre du Grand Couvert
L'antichambre du Grand Couvert est une des pièces du Grand Appartement de la Reine. La salle est située entre le salon des Nobles et la salle des Gardes et faisait office de première antichambre de l'appartement.
Initialement salle des Gardes de la reine Marie-Thérèse, elle devint la première antichambre de l'appartement de la reine, dite antichambre du Grand Couvert car elle était utilisée par le roi et la reine pour leur souper en public.
Louis XIV y soupe tous les soirs avec la reine et la famille royale. Après la mort de la reine Marie-Thérèse en 1683, l'appartement de la souveraine est attribué à la Dauphine, Marie Anne Victoire de Bavière et le roi continue de venir souper chez sa belle-fille.
Après la mort de celle-ci en 1690, Louis XIV préfère désormais souper dans son propre appartement, dans sa première antichambre.
Du temps de Louis XV, la cérémonie du Grand Couvert revient de nouveau dans l'appartement de la reine.
À la fin de l'Ancien Régime, Louis XVI et Marie-Antoinette ne soupent plus au Grand Couvert que les dimanches.
Le Salon de Diane
Le salon de Diane est un salon du château de Versailles, un château français situé dans les Yvelines, en île-de-France. Partie du Grand appartement du Roi, cette pièce décorée sur le thème de Diane, déesse de la mythologie romaine, servait de salle de billard du temps de Louis XIV.
Le Salon d'Apollon ou salle du Trône
Le salon d'Apollon tient son nom du plafond de La Fosse représentant Apollon sur son char.
La Chambre du Roi
Le 1er septembre 1715, Louis XIV, âgé de 76 ans, y mourut.
la ruelle où se trouvait le lit du roi est séparée de l’autre partie de la pièce par une balustrade.
Le décor de la ruelle avec une ornementation d’agrafes, de volutes et de treillages sculptées anticipèrent le style Régence.
la chambre du roi fut restaurée dernièrement avec les tentures d’hiver de la chambre de la reine.
Au-dessus du lit : la sculpture de Nicolas Coustou "La France triomphant veillant sur le sommeil du Roi". 1701.
Le Cabinet du Conseil
attenant à la Chambre du Roi, c'est de là que le Roi dirigea la France de 1682 à 1789. Les conseils de gouvernement y siégeaient tous les jours, à 11h.
Le Salon d'Hercule
Salon le plus vaste du château
Le plafond décoré par François Lemoyne entre 1733 et 1736. Nommé L'Apothéose d'Hercule. il représente Junon, Jupiter, Hébé, les Muses, Apollon et Héraclès. Cette fresque comprend 142 personnages et fut tellement admirée à son inauguration qu’elle valut à son auteur le titre de premier peintre du Roi.
ce n'est pas une fresque mais des toiles marouflées.
"Eliezer et Rébecca" Thème biblique de Paolo Cagliari (école de Véronèse) et Jacques Verbeckt 3.66 m x 2.4 m approx. de 1550 à 1580
La Chapelle Royale
Quatre projets précédèrent la chapelle royale actuelle, plus ou moins aboutis et oubliés au gré des transformations architecturales du château. La chapelle actuelle fut achevée et bénie en 1710, après un chantier qui dura de nombreuses années,
sur la balustrade extérieure : vingt-huit statues d’apôtres et évangélistes, Pères de l’Église et allégories des vertus catholiques
Le maître-autel est orné d'un bas-relief réalisé par Corneille Van Clève en bronze doré entre 1709 et 1710, figurant la Déploration du Christ mort
L'orgue de la chapelle vu depuis la tribune du Roi (1er étage). C'est une reconstitution scrupuleuse à la manière de Clicquot, soit un retour à l'orgue de 1710 avec ses transformations de 1736 et de 1762, effectuée par Jean-Loup Boisseau et Bertrand Cattiaux en 1994. Cet orgue a été inauguré les 18 et 19 novembre 1995.
Appartements de Mesdames
Sous le règne du roi Louis XV, les appartements dits de Mesdames étaient parmi les plus somptueux du château. Situés au rez-de-chaussée, ils ont été occupés par les filles du roi Louis XV, les princesses Victoire et Adelaïde jusqu’à la révolution de 1789.
Madame Victoire
grand cabinet de Mme Victoire; Le clavecin de Blanchet rappelle que Mme Victoire jouait admirablement de cet instrument, et que Mozart lui dédia ses six premières sonates pour clavecin.
Madame Adélaïde
grand cabinet de Madame Adélaïde; orgue de cabinet en chêne sculté, peint et doré, vers 1747/1753 de Nicolas Sommer
La Salle des Hoquetons
On appelait « hoquetons », à cause de leur tunique, les gardes de la Prévôté de l’hôtel, qui étaient chargés de la police intérieure du château. Cette salle, où ils se tenaient habituellement, a reçu en 1672 un décor en trompe-l’œil représentant des trophées d’armes et des statues dans des niches feintes.
Le Salon de l'Oeil de Boeuf
La frise réclamée par Louis XIV est ornée de bas-reliefs de jeux d'enfants moulés en stuc doré, dans un style Renaissance italienne. Sur un fond mosaïque de compartiments de roses (losanges à fleurettes ou natté), les enfants (putti), les amours ou chérubins (dotés d'ailes d'oiseaux) et les zéphyrs (dotés d'ailes de papillons) sont représentés en train de s'adonner à toute sorte d'occupations ludiques : musique, comédie, danse, balançoires...
La Galerie des Grands Hommes
La série des grands hommes
Le comte d'Angiviller, directeur des Bâtiments du roi, décida en 1776 de faire exécuter par des sculpteurs de l'Académie, des statues de marbre destinées à perpétuer la mémoire des Français illustres par leurs vertus ou leurs talents.
De 1776 à 1787, sept commandes de quatre marbres se succédèrent.
Au début du XIXe siècle, la série fut démembrée, répartie principalement entre Versailles, l'Institut de France et le Louvre.